Voyage En Belgique, Vers LEnfer. (14/20)
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Je rejoins ma chambre. Annabelle et Noémi sont dans la salle de bains, Alice est assise sur le lit en peignoir, elle a dû prendre sa douche, car elle a noué une serviette en turban sur ses cheveux mouillés.
Les grandes, jemmène Alice manger près de Nadège, elle a le bourdon.
Amusez-vous bien, à tout à lheure !
En passant, nous récupérons un plateau pour Alice.
Pendant le repas, je décontracte mes amies très tendues, jai limpression dêtre la grande sur alors que mes connaissances du monde de la prostitution sont loin dêtre aussi importantes que je semble le montrer.
Le repas se passe bien, jarrive à décontracter les deux filles, Nadège pute aguerrie pour ses idées noires et Alice anxieuse, ayant compris que dans quelques minutes, son avidité de vivre dans le luxe, mon luxe, lui retombe sur le dos.
À quelques minutes de louverture, jemmène Alice shabiller, Marjorie finie de se préparer, je me garde bien de lui dire que je lai vue, quelle est lamante de maman comme elle a été la mienne, mère et fille ont partagé sa couche.
La tenue dAlice est sur le lit.
Alice, il va falloir y aller, prend ton courage à deux mains, le molosse à apporter ta tenue.
Une preuve de plus que Pierre avait prémédité sa décision, Alice a dû lamuser pendant quelques jours, mais comme il semble que ce soit une fille gentille et dêtre loin dêtre une lumière, il a déjà dû trouver une autre fille à manipuler.
Elle la passe avec beaucoup dinquiétude et à lheure prévue les premiers clients entrent.
Dès leurs entrées, ils sont étonnés quaucune dentre nous ne soit attachée à la roue.
Nous leur présentons le problème sous un autre angle, la direction a décidé que la roue serait à la disposition de tout client qui souhaite se faire attacher et fouetté.
Aucun deux ne sembles intéressés.
Un client vient vers Alice et lui demande si elle est partante pour un « No limite », elle me montre un regard apeuré.
Cest une nouvelle, vous serez son premier client, je monte avec vous, sil y a un problème, jassumerais.
Tu viens sans supplément.
Bien sûr.
Il va voir Maman Claude qui nous montre un jeton noir et la met dans la boîte rouge, je les suis vers la chambre 3.
Elle fait passer son client dans la chambre, je massieds sur la chaise et laisse opérer Alice, comme je lui ai expliqué, elle lave consciencieusement la queue de cet homme sans âge, mais supérieur à 50 ans, un bourgeois qui vient sencanailler sa femme devant lui refuser sa couche !
Comment voulez-vous que je me mette ?
Elle a de la chance, son client est très classique et pas vicieux pour un sou, bref le mec idéal pour une première, quand il la pénètre, elle me regarde des larmes au fond des yeux, mais lui fait prendre son plaisir deux fois, après que je lui ai expliquée quun jeton noir permet au client de prendre son temps.
Je nai rien à redire, à croire que Pierre avait senti quelle serait douée pour ce travail, je plaisante, nous ne sommes pas venues au monde pour nous faire trombiner par la première verge venue.
Je vois mal, là-haut dans le ciel, un dispatching des métiers que nous exercerons, untelle professeur, celle-là cadre supérieur, tient, je donne le métier de pute à telle autre.
Le client soulagé et satisfait, nous redescendons.
Un gars souhaitant monter avec moi attend mon retour.
Comme souvent dès quune nouvelle est là, surtout si elle est aussi jolie que mon amie Alice, elle narrête pas de monter ce putain descalier.
Je la croise de nombreuses fois, nous prenons même du champagne payé par nos clients, son regard est de plus en plus assuré.
Le soir quand nous retrouvons nos chambres, je ne la porte pas, mais après le bain, je la couche et dans les cinq minutes suivantes, elle dort.
Comme je lavais promis, je rejoins Nadège !
Elle est sous la douche où je la retrouve, nous nous lavons mutuellement et idem pour nous sécher.
Dans les chambres, nous avons lhabitude de nous coucher nues, je tiens à entendre ce qui la fait pleurer la nuit dernière.
Vas-y mon cur, raconte-moi tes malheurs.
Je ne sais pas par où commencer.
Un jour je me suis embrouillée avec mes parents et comme javais dix-huit ans, ils vous jettent à la rue.
Jai traîné vers la gare de Valenciennes tout en cherchant du boulot, je métais inscrit afin de toucher des droits et pouvoir louer une chambre.
Largent narrivait pas et je me suis fait repérer en dormant dans la salle des pas perdus.
Un jour un garçon bien de sa personne est venu dasseoir à mon côté, il a commencé à ne pas avoir lair de sintéresser à moi, il a pris une cigarette me demandant si javais du feu, jai répondu négativement.
Le contact était fait, dehors il neigeait, il ma demandé si je navais pas froid, il était difficile de lui dire non lorsque lon est à la limite du claquement de dents.
Serviable, il ma offert un café au buffet, dans la conversation, jai constaté quil connaissait les points les plus difficiles subits par les personnes à la limite de devenir S.D.F.
Cest dans ce buffet quil ma dit se prénommer Elvis, je souffrais de ne pas prendre de douches, cest par ce biais quils mont attrapé.
Jai accepté de le suivre dautant quil habitait à quelques centaines de mètres de la gare, jai su par les autres filles que cétait certainement un appartement spécialement loué dès quils mont eu repéré étant une proie potentielle.
Javais froid, je ne métais pas lavé depuis plus de quinze jours, quand il ma proposé de faire quelques mètres pour retrouver tout le confort !
Mes warnings qui en temps normal mauraient alerté avaient disparu.
Quand vous vivez dans la rue, ce qui disparaît le plus rapidement, ce sont vos vêtements de rechange, vous avez beau les surveiller, un moment dinattention et vous perdez tout, dans mon cas, ce sont eux qui mont dépouillé afin de me mettre dans une situation plus précaire.
Dans ce logement, il ma mis un peignoir à ma disposition après ma douche me donnant comme explication que mes fringues devaient passer à la laverie.
Il métait impossible dy aller moi-même, je nallais pas y aller en peignoir, serviable il ma proposé dy est allé pour moi et de mallonger sur le lit pour me reposer.
Une bonne douche, un petit repas qui vous chauffe lintérieur et un lit bien moelleux, a achevé de me ferrer, combien de temps est-il parti, je lignore, quand il est revenu, il était en sang.
Il ma expliqué quil avait joué au poker un soir et quil avait perdu une grosse somme, ses créanciers lont coincé quand il était à la laverie et comme il ne pouvait pas commencer à les rembourser pour lui faire voir quils ne rigolaient pas, ils lont passé à tabac.
Ta-t-il proposé de rencontrer des hommes pour laider à rembourser ?
Ils sont plus malins que ça, ils risquaient un refus de ma part, si je nétais pas prête à me prosti pour un homme que je ne connaissais que depuis peu.
Non, il est blessé, dans la salle de bains alors que dans le logement, vous trouvez le minimum pour vivre, il apporte une magnifique trousse de secours, sinstalle sur le lit en face de moi et me donne du coton imbibé dalcool pour nettoyer ses plaies.
Le sang enlevé, je nai pas remarqué quil y avait plus de sang que de plaies tout juste des éraflures qui disparaîtront en quelques jours.
Placer dans cette position rapprochée cest tout naturellement quil ma embrassé sans que je le repousse.
Ta-t-il fait lamour ?
Je sais que tu es fatigué après toutes les passes, que tu as faites aujourdhui, mais là encore ils savent vous conditionner.
Elvis navait pas besoin de se toucher où se faire toucher pour bander, se simple baisé et il bande fort, cest ce que je voie par une déchirure de son jean, naturellement jai fait sortir sa tige sans difficulté, louverture était assez grande pour que son sexe passe.
Il a voulu que tu le suces.
Non, je te dis quils sont très malins, Elvis sest levé jusquà la table de nuit, il a sorti un préservatif quil a positionné sur son membre, lorsquil ma rejoint et quil ma allongé sur le lit, il métait impossible après tout ce que je lui avais laissé faire de ne pas laccepter dans mon sexe.
À partir du moment où il vous a pénétré, vous êtes fichu.
Cest là quil ta proposé de rencontrer des hommes.
Ils sont plus machiavéliques que ça. Elvis est bien membré et a su me faire prendre mon plaisir dès la première fois, chaque fois quil était près de moi il me baisait toujours avec capote.
Jamais de jeu pervers, ni pipe, ni sodomies, toujours au fond de mon vagin, le petit jeu a duré deux mois, quand je me suis aperçu que mes règles étaient en retard.
Avec les capotes, je me sentais protégée, jai laissé le temps passé pensant quelles allaient arriver, le retard persistant minquiétait de plus en plus.
Elvis a vu que jétais inquiète à un certain moment et ma proposé de me conduire chez un ami gynécologue à Paris.
Le docteur Dominique Dupont, sur sa plaque, il était gynécologue.
Dominique Dupont, moi, on me la fait rencontrer comme spécialiste des s.
Ces ça, jai su depuis que ce médecin est un comparse quils utilisent suivant leur besoin et qui nous fait croire ce que nous avons envie dentendre.
Il ma ausculté, fait passer une échographie et na pas vu de grossesses, jai même eu droit à une photo de mon ventre où aucun bébé nétait présent.
Après, le temps légal pour me faire avorter, Elvis a disparu du jour au lendemain.
Deux jours plus tard, jai entendu sonner, un homme que je ne connaissais pas est entré sans me demander lautorisation.
« Je cherche Elvis où est-il ? »
« Je ne sais pas, je ne lai pas vu depuis hier. »
« Tu sais quil nous doit une somme importante ! »
« Oui, il me la dit. »
Cest à partir de ce moment que jai été définitivement piégé
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